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62 commentaires:
Philippe,
Quelle tristesse, après m'avoir tant fait rêver. Là où tu es, continue bien à voler avec les anges.
Salut l'artiste.
Bruno Collard.
Il y a ceux qui suivent ou qui subissent. Et les autres, ceux qui inventent et qui tracent les chemins. Philippe était un de ceux là, un inventeur, un aventurier au vrai sens du terme, un qui montrait l'exemple. Il a légué à beaucoup d'entre nous des envies de voyages, de dépassement. Philippe était et restera une trés belle personne, un exemple. Lou et Mariette, soyez courageuses. Philippe tu vas nous manquer. Repose en Paix.
Arnaud
Dans le texte que Clotilde à lu ce matin, elle disait qu'un jour Philippe lui avait confié "Je voudrait arriver un jour à être assez sage pour m'envoler sans avoir besoin d'une voile"... Je suis sûre qu'il y serait parvenu.
Bises à Mariette (si forte !) et Lou (si petite...)
Jeanne
Philippe, ta pratique du parapente représentait pour moi la quintessence de l’activité.
Pour cela, je t’admirais. Mais l’essentiel était dans tes qualités humaines, ta chaleur et ton attention, chaque fois que nous nous rencontrions.
Aujourd’hui, c’est à Mariette et à Lou que je voudrais restituer un peu de cette chaleur.
Lou, rien ne remplacera ton papa, mais c’est quelqu’un de bien, qui vole maintenant, là-haut avec les anges.
Courage à vous deux et toute mon affection.
Eric B
J'ai parlé une heure avec Philippe sur la moquette de St Hil, l'année dernière, après avoir, comme beaucoup, admiré ses exploits sur le papier glacé des revues.
C'était pour moi l'Aventurier, celui qui va loin, avec des moyens modestes, mais avec un sac plein de courage et de détermination, et qui nous ramène du rêve de ciel, de glace et de roche.
Philippe mais aussi Julien Wirtz, John Sylvester, Rob Withall et d'autres ont rempli ma tête de parapentiste du dimanche d'images magnifiques et inaccessibles, présentes à chaque tour dans les thermiques de chez nous.
Sois-en remercié, Philippe. Mais aujourd'hui, que le prix de ce rêve est élevé ! Mes pensées vont à celles qui sont restées...
ManuPak
Nous avions partagé une belle course en montagne au printemps 2008. Je garde de toi le souvenir d'un passionné. Mes pensées à Lou et Mariette.
Friz
Mariette, Lou,
Je pense si fort à vous et vous soutiens comme je peux par ma prière. On vous a revu si vite il y a qq années, Lou était bébé...
Je vous envoie tout le courage que je peux vous transmettre. Soyez fortes, je pense vraiment que Philippe vous regarde de la-haut.
ta cousine lointaine, mais proche dans le coeur.
isabelle Rey
Philippe, tu aimais la poésie, ces quelques lignes sont pour toi, mon petit frère chéri,
Philippe, mon petit frère, mon ami,
Tu étais beau, tu étais fort,
Nous te croyions invincible,
Jamais pour nous la mort,
Ne t’aurait pris pour cible,
Mais en cet après-midi de janvier,
Tu es parti vers d’autres cieux,
Nous laissant là les yeux mouillés,
Et le cœur brisé en deux,
Philippe, mon petit frère, mon ami,
Nous aurions voulu te voir vieillir,
Et te laisser nous conter,
Avec ton si beau sourire,
Tes exceptionnelles randonnées,
Pourquoi nous avoir quittés si vite,
Philippe nous t’aimions tellement,
Mais dans notre cœur tu habites,
Maintenant que tu es au firmament.
Philippe, mon petit frère, mon ami,
Toujours plus haut, toujours plus fort,
J’avais pour toi tant d’admiration,
Tu ne ménageais pas tes efforts,
Pour assouvir tes passions.
Tu savais nous faire partager,
A ton retour, tes explorations,
Et nous faire voyager,
Dans une autre dimension.
Philippe, mon petit frère, mon ami,
Tu entames là ton ultime voyage,
Qu’il te permette de trouver la paix,
Et tu nous laisseras comme belle image,
Celle du bonheur que tu nous offrais.
Philippe, mon petit frère, mon ami,
Nous t’aimions,
Nous t’aimons,
Nous t’aimerons.
Ton frère Eric.
Un grand garçon talentueux, modeste et sympathique nous a quitté.Ma sympathie va vers Mariette, sa petite fille Lou, sa famille et tous ses amis proches.
Maurice Bellet(Hadjhu)
Philippe,
Il y a peine 2 mois, nous avions traversé une epreuve de galère commune, dans les mêmes circonstances. Oui je parle evidemment de cette foutue vertebre pétée qui nous à fait endurer le corset, les hopitaux, les docteurs avec leurs discours contradictoires..tu avais 15 jours d'avance sur moi, et plusieurs fois par semaine nous nous téléphonions afin de partager nos progrés nos doutes, ou encore raconter nos exploits quotidiens avec ce morceau de plastique autour du ventre.
Je dois dire que tu as été d'une grande aide pour moi, une source de motivation incroyable.
Tu as aussi su me rassurer quand il le fallait et me donner l'envie de me surpasser afin d'avoir la même progression que toi.
Puis quelques semaines avant Noel, la délivrance pour tout les deux...Au placard le corset!!! Je me souviens de ton appel après ton premier (re)vol. Tu étais super content, cela marquait la fin de la galère.
Nous avions projeté d'aller kiter, skier , avec juju.
La vie en a décidé autrement...c'est triste.
Un grand merci à toi Philippe !
Lolo , compagnon de corset, comme on disait.
Bonjour,
Je ne connaissais personnellement pas Philippe, mais en tant que parapentiste amoureux des vols en haute montagne, j'avais été fasciné par le récit de ses vols bivouac engagés, en particulier dans la chaîne du Karakoram.
Il fallait avoir à la fois une technique impeccable et un mental à toute épreuve pour s'engager dans des projets pareils !
Et il nous a quittés en volant à Saint-Hilaire, c'est tout simplement incroyable.
C'est un très grand monsieur qui vient de partir pour son dernier vol.
Merci de nous avoir tant fait rêver et toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches.
Marc Lassalle
Je suis submergé d'émotion. Philippe n'est plus !
quel gâchis que de perdre un homme pareil. Quel vide, quel manque. Il aurait encore pu nous apporter tellement. Garde un œil sur ta famille Philippe, tu les aimais tant.
Je suis persuadé que la ou tu te trouves maintenant tu as déja le nez sur une carte.
Lou, il n y a pas de mot pour dire qui était ton papa.
N
Mon oncle,Philippe,
Quand tu venais à la maison tout le monde était passionnés par tes récits fabuleux.On t'admirai pour ce que tu faisais et ce que tu étais.
je garderai toujours en mémoire le jour où tu m'a fait voler en parapente...
On ne t'oubliera pas.Les sentiers se souviendront de tes passages,les montagnes de tes décollages et le ciel de ton visage.
Tu vas nous manquer.
Lou,Mariette,je vous souhaite plein de courage et pense bien fort à vous.
Maëlle
Philippe,
Pour nous, hommes et femmes oiseaux de St Hil', tu voleras toujours un peu avec nous, à chaque fois que l'on décollera de la moquette ou du Sud !
Tu nous as fait partagé tes rêves de montagnes... Ta gentillesse et tes exploits resteront gravés dans nos mémoires.
Amitiés et courage à tes proches
F.
Lou et Mariette je pense fort à vous , vous embrasse du fond du coeur..
Philippe merci d'avoir été ce conteur merveilleux de tes périples, merci pour les rêves, ces vols que je ne ferai jamais.Merci pour toi
Parmi ces merveilleux témoignages de sympathie, d'amour, ma plume se glisse pour dire combien Philippe, mon bien-aimé frère a su nous faire partager ses rêves comme une façon de nous relier à une nature bien vivante. Il savait pointer la relativité des choses, et révéler la bonté humaine ; désormais, que son âme soit en chacun de nous autant illuminée qu'elle a été émerveillée, et que cette lumière rayonne en Mariette et Lou que j'aime tant.
Muriel, ta grande soeur .
Passionné et humble dans ses récits, Philippe m'a toujours fasciné par ses aventures. Depuis de nombreuses années, j'aimais évoquer avec lui ses vols, ses envies , et ses choix souvent à contre courant,… aussi bien dans le parapente que dans la vie de tous les jours! Son esprit d’initiative, sa créativité, et sa façon de vivre ses passions resteront un modèle.
Tchao l’ami !! Bibou
Nous ne te connaissions pas personnellement mais tu es l'une des personnes qui nous a fait rêver le plus, certainement sans le savoir. Comme trois gamins, nous nous racontions vos aventures avec Julien, en ayant dans nos petites têtes ce rêve fou d'un jour faire de même. Nous envoler pour l'aventure dans ces si beaux éléments que sont le ciel et la montagne. Dans nos activités, nous savons bien que même les meilleurs, comme toi, n'ont pas de vaccins contre l'accident qui frappe sans prévenir à nos portes. Et c'est d'une étoile plus haute que la base des cum du Karakoram que tu transmettras ton amour à Mariette et Lou. On te rejoindra tous un jour ou l'autre. En attendant, on va essayer de profiter, tout comme toi, de cette vie magnifique qui vaut le coup d'être vécue intensément. Bon vol, merci.
Martin, Fred, Jojo
C'est toujours dur de voir partir des "géants de l'activité"...Sans te connaitre j'ai rêvé sur tous les textes et photos de vos voyage entre potes...Et cela s'arrête là ou on l'imagine le moins. Toute mon énergie et mes pensées vont vers ceux qui restent à te regretter. Salut et merci de nous avoir fais vibrer avec tes aventures.
Tom Dur.
Il avait lieu dans le mai 2005 Philippe m'a porté sur mon premier vol cross de Gresse-en-Vercour, à ma première base de nuage et à mon premier atterrissage improvisé. C'est toujours mon vol plus mémorable.
Mes pensées vont à sa famille pendant ce temps difficile.
John Sutton
Des passions, des voyages, des amis, des histoires tu n'en manquais pas. Une de ces passions, le canoë en rivière / mer… Tu m'as raconté un de ces tripes avec Lou et Mariette sur les côtes sud de la Corse… Les prochains coups de pagaies ils seront pour toi…
Lou, ton papa était vraiment un homme extraordinaire, tu peux être plus que fière de lui…
Laurent & Sylvie
Cher Philippe,
La dernière fois que je t'ai vu, tu m'as dit cette phrase que je n'ai pas tout de suite compris :
"La vie est trop courte." Aujourd'hui, elle prend tout son sens...
Tu peux compter sur nous tous pour parler à ta petite Lou de son papa formidable, trop tôt disparu. Tu resteras à jamais dans nos coeurs, dans nos esprits, dans nos vies.
Je suis certaine que tu veilles sur Mariette, Lou et tous tes proches d'où tu es aujourd'hui.
Philippe, tu nous manques déjà. Je te souhaite un très beau voyage.
Toutes mes pensées et mes prières vont vers Lou et Mariette.
Marie Roche
salut mariette,
Mardi matin sur ton plateau que je trouve si beau, je n'ai pas trouvé les mots pour te dire ma peine. même si nos rencontres sont toujours espacées, elles me sont très précieuses. j'aimais tellement vous voir d'abord tous les deux et puis tous les trois depuis 4 ans. vous étiez beaux à voir, j'étais à chaque fois émue par votre élan tranquille et tenace, votre manière de vivre une vie qui vous ressemblait, et de rendre le monde toujours plus vaste... votre carte de voeux nous avait donné des ailes. grâce à vous, on a envie de croire à nos rêves. et ça c'est un beau cadeau. Mariette, tu es pleine de talents et de volonté. je suis sûre que tu vas continuer à vivre tes rêves, autrement que si Philippe était là mais avec sa belle énergie et son engagement, avec ta belle énergie et ton engagement. N'hésite pas à demander de l'aide pour réaliser tes rêves.
Je t'embrasse fort, et j'embrasse Lou tendrement.
Laetitia
Phil'
Tu as marqué le vol libre par tes lignes improbables et pourtant si évidentes à celui qui a la force d'oser.
Tu as marqué la montagne, à ta manière, en dépierrant les sommets d'où tu décollais, pour ne pas échapper à la gravité !
Tu as marqué les hommes et tu m'as marqué.
Voler à tes cotés a été un privilège, mais bien plus que cela, passer un moment en ta présence a toujours été riche d'enseignement et sur bien plus que le parapente.
Je perds un ami, un maître à penser mais je garde les rêves et l'envie d'agir.
Tu vivras désormais au travers de cette flamme, ce désir d'exister librement, dehors, ailleurs et partout, cette flamme qui brûlait tant en toi, cette flamme qui fait cruellement défaut aujourd'hui mais qui sommeille en chacun de nous. Ainsi tu seras toujours présent, j'en suis sûr.
Lou, je ne t'ai vu que deux fois. La première, c'était ton papa qui te faisait vivre l'aventure sur la moquette verte, te surveillant du coin de l'œil, attentif, et discutant de choses et d'autres avec les pilotes présents toujours contents de partager avec lui. La seconde, c'était encore Philippe qui essayait de faire voler une hélice en bois avec ton aide en bas des HLM, mais je crois que sur le moment ça t'intéressait pas trop l'aérodynamique des hélices en bois. Tu préférais le labrador qui passait par là. Mes pensées t'accompagnent, toi et ta maman.
Damien S.
Un mec vraiment bien nous a quitté. Je garderai en mémoire ses superbes textes, ses mots tranquilles et son regard rêveur.
Boris
Philippe, toute ma vie je me souviendrais de ce moment, tu devais avoir allez !!! 25 ans... Tu me disais que tu avais trouvé un plan pour bouffer pas cher. Ce plan c'était un plat de pâte, un œuf, et un peu de gruyère, soit moins de 5 franc à l'époque...
Cela te permettait de ne pas claquer trop de tune, et de consacrer ton temps à voler... à lire les cartes... et à rêver...
Et puis peu de temps après tu te posais dans les Lapiaz du Vercors sous la grêle et tu marchais des heures pour rentrer. Depuis tu n'as pas cessé de nous faire rêver... et tu continueras à nous faire rêver...
A bientôt "nodule" :-)
Nico
Philippe,
je ne trouve pas mes mots pour ce que c'est passé.
Tu nous as tout laissé rêvé, et maintenant il y a la silence..
je passe mes condolances a ta famille dans cette période de tristesse et la puissance pour les mois qui suivent...
Bien sachant que tu as vecu pour ta passion et tes reves, c'est quand meme trop tôt pour nous quiter,..
Patrice
Chère Mariette,
C'est avec une grande tristesse que j'ai appris le décès accidentel de Philippe. Même si je n'avais jamais eu la chance de le rencontrer, le modeste parapentiste que je suis admirais ses exploits hors du commun. Mes pensées t'accompagnent ainsi que ta petite Lou dans ces moments difficiles.
Vincent Douillet
Tu faisais partie de ceux qui vivent leurs rêves, et qui en plus les font partager. Que de kilometres j'ai parcouru a t'écouter entre deux rotations...
Toi l'homme des cimes continu a voler paisiblement là où tu es, et qui sais peut etre vol tu sans ailes maintenant...
A pluche
Dom
Mariette,
En ces moments douloureux, les Bérénices (*) tiennent à te témoigner leur soutien au féminin.
A l’unisson, nous te soufflons la force et la chaleur d’un chœur, sur lequel tu peux compter.
Reçois notre sincère affection pour toi, ta fille et ta famille.
Aroi, Anne, Claire, Cécile, Céline, Dolorès, Dominique, Isabel,
Isabelle T, Joce(lyne), Marie, Martine, Myriam, Patricia, Sofie, Véro N, Véro W. (*) Bérénices chorale saisons 07/08 & 08/09
Lou,
Je vois encore ton papa te mener à l'école; à pied, main dans la main ou en luge de ta maison jusqu'à l'école... Il avait toujours le sourire. Toujours un peu pressé, il prenait pourtant le temps d'échanger un mot, une pensée, une réfléxion. On parlait très souvent de toi, d'Arthur et de ta maman; on parlait aussi de la vie, des choses qui sont bien dans ce monde et d'autres qui le sont moins...Eh non! on ne parlait pas de parapente :)
Il me disait il y a si peu de temps qu'il fallait qu'Arthur skie avec toi un de ces jours; parce que tu te débrouillais bien maintenant.
Oui, ton papa était solide et il émanait de lui une force et une sérénité qui réchauffaient le coeur.
Arthur et moi t'embrassons de tout notre coeur.
Embrasse ta maman de ma part... très fort.
Chaque jour, j'ai une pensée pour vous.
Anne-Christine, maman de Maxime, Arthur et Emma.
bon voyage mon ami
Yesterday I flew!
Alone.
The first time in a month.
The first time since last Friday.
Soared up from low,
my middle aged body skimming snow for 2000 ft,
before becoming adolescent at the small summit,
and laying down tracks in 50m power slides,
thrilling to the energy of my wing.
My sadness and latent anger,
brewing all week,
was lost on the wind,
and as I watched a snow storm coming in from the sea,
huge curtains of snow falling earthwards,
I thought of you Phillipe,
with Julien,and me,
flying through the snow virga at 20000ft in Hunza.
And as I smiled, and glided in towards the snow veils falling,
a big female peregrine came up from below and joined me just 10m away.
One had never flown so close before, and she stayed with me for 5 minutes,
before catching a climb and disappearing.
The snow fell thicker.
It was going to catch me.
So I looked inland, deeper into the mountains wondering if I could run away cross country.
And just as I decided no, a powerfull shape dived down past my wingtip,
then glided off into the mountains.
I followed,
certain I had seen a red bandana,
happy for the first time that week.
You wont be forgot,
and will continue to inspire for a long long time to come.
Bon voyage.
john silvester... wales
Philippe,
merci du fond du coeur pour tout ces rêves que tu m'as offert.
Tu vas me manquer.
Luc Armant
La triste nouvelle est arrivée au Caire avec le printemps et m'a anéantie... J'aimerai être plus près de vous, Mariette et Lou. Pour me rapprocher, nous regardons avec Elie qui commence à parler, les vidéos en ligne de "Pilic" comme il dit, et il me réclame régulièrement la belle photo de vous trois en l'air envoyée dernièrement. Je lui raconte alors les histoires que je connais de vous. Il adore votre incroyable Lou qui sait déjà tout faire. Maa salama Philippe, suis heureuse d'avoir pu croiser ta route. Sache que cette cruelle nouvelle du ciel a aussi fait qu'un petit garçon de 2 ans découvre avec bonheur l'existence du parapente.
Toutes mes pensées vers vous trois.
Sylvie
Pour les petits parapentistes que nous sommes, comment cela est-il arrivé? Je cherche les raisons de l'accident sans les trouver....
Cela parait effectivement incroyable que cela soit arrivé à quelqu'un avec tant d'expérience, dans un site où tant de pararentistes volent.
Mes tendres pensées à sa femme et à sa fille.
Jean-Marc
Philippe, c'est... pour moi ma premiere engueulade pour un déco, ma deuxieme pour un attero également raté ! une clope taxée à 2000 ! mon premier déco face voile. mon brevet initial. Nos discussions de grimpe. de partage d'experiences de paternité ! ses récits hymalayens autour d'une bière apres une journée de vols.sa pédagogie, son calme, sa sagesse sa simplicité de l'exeptionnel, son bandana. je suis triste. mes pensées vont à sa famille et à ses proches. salut l'ami.
Très triste d'apprendre cette nouvelle,
Mais que s'est-il passé ??...
Jamais je n'aurais pensé à ça.
Matthias.
Samedi 7 février 2009
Le papa de Lou
Lou, tu as 4 ans je crois quand la vie te prive de ton papa. Nous sommes aux derniers jours du mois de janvier 2009 et cet hiver est froid. La neige est abondante. Il y avait longtemps que l’on n’en avait pas vu autant… réchauffement climatique dit la radio ?
L’autre actualité du moment c’est la crise économique mondiale. Les banques américaines battent de l’aile tout comme le dollar. Juste à temps l’Europe est née avec son Euro pour se défendre. La Russie souffre car le rouble ne vaut plus rien depuis 20 ans. L’Afrique, pillée par les pays riches, meurt entre le sida, les coups d’état et les famines. Au Moyen Orient se sont les guerres intestines qui ne finiront jamais. L’Inde et la Chine sont en pleine croissance et présagent d’une démographie galopante qui sème à l’horizon une armée de points d’interrogations.
Voilà une conversation qui aurait pu exister entre ton père et moi. Pas de pessimisme mal placé mais pas d’illusion sur le monde et ce qui le gouverne… en surface.
Moi je suis un moniteur de parapente, un vieux car j’ai déjà plus de 25 années d’activité. J’ai travaillé quelques années avec ton papa entre 2004 et 2006. Lorsque tu liras ces lignes, Dieu sait où je serais niché quelque part entre repos de retraité ou repos éternel, partis à la boussole du cœur rejoindre mon copain et collègue Philippe Nodet.
Je l’admirais inconditionnellement pour les vols incroyables qu’il accumulait ; dans le massif alpin d’abord, puis les incroyables vols qu’il a ouvert au Pakistan avec Julien Wirtz. Quand on en parlait il avait les yeux brillants d’une passion qu’ont souvent les pilotes, comme si voler était une nourriture riche et propre à générer une vitalité hors du commun. Philippe était quelqu’un de généreux. Il ne comptait pas le temps qu’il passait à donner des détails sur ses vols. Il en a fait des récits que tu liras certainement un jour. Tu noteras alors qu’il écrivait particulièrement bien. Articles techniques et savants, couleurs et poésie, oui j’ai beaucoup admiré son travail d’écriture qui a même été parfois traduit et publié en Anglais. Ainsi beaucoup de pilotes ont été encouragés à voler sur ses traces. Probablement pas de la même manière que lui car son engagement et sa motivation étaient extrêmes. Son accident n’a pourtant à mes yeux, rien à voir avec cette manière de voler. C’est comme si, pilote de voiture de formule 1, au plus haut niveau, son accident avait eu lieu en prenant sa voiture sur le chemin archi connu de son travail… Cela peut arriver si l’on fait l’erreur d’aborder un peu trop détendu un parcourt connu par cœur.
Voilà, son chemin terrestre s’est arrêté là. Tous ceux qui l’auront connu portent maintenant sa mémoire. Plus qu’un pilote, une manière d’être, entière, sans mensonge, lui-même, exactement comme il faut, juste comme il faut, le reflet exact de son être en quête de liberté. Dans mes yeux il pousse la poussette de Lou, il la prend dans ses bras pour remettre un bonnet qui a glissé. Le vent souffle bien fort pour cette petite fille. Pourtant ton regard tranquille et déterminé me perce plus encore que cette bise. Tu as deux ans sur la photo de ma mémoire.
Pierre-Paul
Nodule,
Je garde de toi le souvenir de ce beau jour de printemps 1994, où nous avions décollé de St Hil après avoir partagé nos projets de vol... Nous avions fait un bon bout de chemin ensemble et grâce à toi j'avais osé m'engager sur la face Ouest du Granier. Au moment de traverser sur Belledone tu n'y avais pas cru et avais préféré rentrer... Pour moi, c'est resté mon plus long vol, et certainement l'un des plus magiques, mais toi, que de chemin parcouru depuis, que de rêves réalisés, et quelle vie bien remplie! Je ne le découvre que maintenant car j'avais peu à peu arrêté de voler: le manque de pratique puis la maternité, et cette crainte qui gâche mon plaisir... Grâce aux vidéos, je garderai désormais aussi de toi l'image de merveilleux récits de vols bivouacs, qui me rappellent les rêves de mes vingts ans restés pour ma part désespérément enfouis dans une vie faite de compromis... Tu as fait rêvé tant de monde, et tu nous rappelles que la vie mérite d'être vécue pleinement... comment t'en remercier, et pourtant quel gâchis, tu laisses 2 âmes si seules...
"Quel gâchis", ce furent mes premiers mots à l'annonce du décès de mon Papa, il y a 7 mois, dans un accident de parapente aussi bête que celui de Philippe, sur cette même crête qu'ils connaissaient tous 2 par coeur...
Ma fille, Roxane, a elle aussi 4 ans, elle ne comprend toujours pas et ne cesse de réclamer son grand-père... pour moi la rage ne passe pas...
Mariette, Lou, toutes mes pensées vont à vous... Je vous souhaite beaucoup de courage à toutes les deux pour cette épreuve, et que Philippe soit avec vous pour vous guider...
Et oui, malgré tout nous avons eu tellement de chance de les connaître...!
Affectueusement,
Hélène Touchain
Voilà bientôt un mois que Philippe est absent, absent de ce ciel où je vois aujourd'hui ces parapentes voler, absent de notre montagne, absent de notre quoditien. Pour moi, c'est hier, je l'attends toujours comme si le mot "définitif" je refusais de le comprendre. A tous, je veux faire un grand merci : ceux que je connais, ce que je ne connais pas, pour ces mots si bons, pour vos pensées, pour vos attentions.
Je vous mets aussi le texte que j'avais lu lors de la cérémonie d'adieu :
Philippe, Nodule, tout petit avait déjà la tête dans les étoiles, et repoussait déjà les limites des cadres en s’échappant à vélo toujours plus loin, bravant l’interdit familial.
Cette soif d’aventure, cette curiosité de tout, cette sensibilité à quelque chose qui le dépasse de beaucoup, cette spiritualité qui lui était propre sont toujours restés au plus profond de lui et je l’ai trouvé comme cela sur ma route.
Il avait conscience que la vie est courte et qu’il faut la vivre pleinement, maintenant.
Il a toujours été anti-conformiste, ne se laissant jamais influencé par ce qui pouvait le dérouter de cet amour de la vie présente : il était passionné, passionné de nouveaux horizons, de liberté. Il s’épanouissait en montagne, dans les airs, et toujours je crois qu’il a mis un maximum d’engagement dans ce qu’il entreprenait. C’était sa façon d’appréhender les choses, non pas pour se prouver quoi que ce soit ni à lui ni aux autres, seulement un amour plein et entier des choses qui le faisait aller au bout de ce qu’il aimait. Philippe avait aussi son franc-parlé, je l’aimais pour cela aussi.
Philippe était une encyclopédie sur pattes. A la maison, le professeur c’était lui ! Nous vivions, grâce à lui, envahis par les revues, les livres (poésie, récits d’exploration d’hier et d’aujourd’hui, philo, géographie, histoire, romans d’Asie Centrale ou d’Amérique du Sud, ouvrages scientifiques…). C’était un incessant chercheur de nouveaux horizons littéraires, et il nourrissait ses rêves de tous ces récits, de toutes ces traces écrites. J’aimais surtout l’entendre parler d’un sujet ou d’un livre, car il était souvent tellement enthousiaste et emporté qu’il vous faisait aimer d’un coup ce dont il parlait : il avait ce don pour partager son amour des choses. Avec Lou il nous emmenait dans ses nouveaux projets, on était comme sur une petite barque qui avance avec confiance vers de belles aventures : aller au Népal tous les trois plusieurs mois l’année prochaine, partir un jour sur un voilier quand on aurait lu tout Moitessier. Il était fatigant à rêver sans cesse à de nouvelles choses, à s’enflammer toujours pour de nouveaux projets et à se foutre complètement de l’aspect matériel du quotidien, mais c’était tellement merveilleux de ne jamais s’embêter !
Philippe, c’était un amant tendre et taquin, parfois un peu déchiré entre sa soif de liberté et son amour pour nous. En septembre, suite à son accident, il avait pris conscience que nous étions son trésor, il aspirait de plus en plus à passer du temps avec nous : voler à trois, naviguer en kayak de mer, skier, grimper ou randonner ensemble… Il me poussait toujours à aller au plus profond de moi, à être sincère avec moi-même, à mieux me connaître et à repousser mes limites physiques ou mentales.
Philippe était en apprentissage de paternité, un papa sévère quand il le fallait mais complice, champion des kaplas, des histoires à rallonge et des explications à n’en plus finir. Et tellement plus encore.
Aujourd’hui, notre oiseau s’est brûlé les ailes et tout tourne autour. C’est vertigineux, c’est terrifiant. Quand il parlait de sa passion du vol, il disait que c’était un mélange de grâce et de pesanteur. Comme d’habitude il a filé devant, en premier vers la grâce complète, sans peur. Il nous a ouvert le chemin.
Dans « Le léopard des neiges », ce bouquin qu’il aimait tant, il est écrit : « Au fond, le seul courage qui soit exigé de nous est celui qui nous permet d’affronter ce que nous pouvons rencontrer de plus étrange, de plus singulier, de plus inexplicable. » Merci Philippe, l’aventure continue.
Lou, Mariette, mes pensées sont souvent tournées vers vous depuis un mois. J'appréciait bcp travailler avec Nodul. Il aimait bien le son de la guimbarde et je crois que toi aussi Lou. Je passerais t'en jouer un peu bientôt... On se connait peu mais je te pense courageuse Mariette.
A bientôt si vous voulez bien.
José
Je pense à vous tous ce matin qui montez en ce moment vers Pravouta pour rendre un dernier hommage à Philippe, j'aurai aimé être parmi vous... Je pense à toi Philippe que je ne croiserai plus jamais.
Je pense à toi Mariette beaucoup beaucoup tant ce qui arrive là me parait déchirant, cruel, plus insupportable que tout, à Lou aussi que j'avais croisé une fois bébé au rond point de l'école à Saint Hilaire et qui grandira sans son papa, puis je ne vous ai plus vus, la vie m'ayant emporté ailleurs.
J'ai connu Philippe, il y a longtemps, plus de 15 ans peut-être, je ne sais plus vraiment comment, probablement à Saint Hilaire alors que moi même j'étais passionné de vol libre et que c'était plus important que tout, trop c'est sûr.
Un des souvenirs le plus ancien que j'ai de Philippe c'est lors d'une préformation pour le monitorat parapente : il a choisi au beau milieu de la formation-examen, alors que chacun voulait bien entendu réussir pour continuer, il a choisi de partir, ça ne lui convenait pas, il ne comprenait pas qu'on puisse évaluer notre passion sur des critères techniques peut-être, en tout cas il ne voulait pas rentrer dans ce système. Il était entier Philippe. J'avais à ce moment là essayé d'en discuter avec lui, lui dire que ce n'était qu'un jeu au quel il fallait se plier, peu importe, ça n'avait rien changé. Il avait fini par y retourner plusieurs années plus tard et enseigner.
Je me souviens aussi de Philippe partant je ne sais plus où faire du pain biologique, passionné toujours à chaque nouvelle expérience. Boulimique de la vie.
On s'est peu vus finalement mais je me rends compte à quel point Philippe a été important et marquant pour moi aujourd'hui alors qu'il n'est plus là, une rencontre forte et qui m'a influencée. Il était toujours surprenant et inattendu, différent.
Philippe c'était la liberté, libre de penser, il osait avoir ses propres opinions, il était critique sans être résigné, curieux, généreux dans la rencontre et je suis sûre que c'est ça qui lui donnait un si beau visage, un si beau regard, et un sourire permanent.
J'ai eu l'occasion de mieux connaître Philippe, l'insaisissable, alors que tous les deux on collaborait pour Aérial, et à chaque rencontre dans les bureaux de Meylan on prenait le temps de se parler assez longuement, mais rarement de parapente.
On parlait du monde de la société, de ce qu'on en pensait, de la vie, de nos envies, d'idées, d'idéaux, de tout ce qui peu à peu m'est apparu comme le plus important. Je t'ai connu là aussi Mariette, ton énergie et ton dynamisme étaient pour moi un réconfort à chacune de nos rencontres.
Je regrette de ne pas vous avoir connu plus tous les deux, tous les trois. Je suis sûre que ta force et ton assurance te permettront de passer cette épreuve injuste. Je serai là pour toi et Lou si vous le voulez.
Biz Popie
Mon oncle,
Les mots représentent si peu à coté de ce que je ressens aujourd'hui.. Trop difficile de se dire que je ne pourrais jamais te revoir, que tu es parti vers d'autres horizons, la, haut dessus de nous tous. Pour moi, tu es toujours la, quelque part et je ressens ta présence dans des moments si paisibles.. dans une belle voie d'escalade ou encore lors d'une sortie de peaux de phoque, tu es la.. Tu vole surement parmi les anges là ou tu aimais si souvent être. Tu m'auras fait rêver comme pour beaucoup d'entre nous Tu profitais de chaque instants. Je suis si triste d'être passée à côté de toi, de ce qu'on aurait pu partager ensemble, de ce que tu aurais pu m'apprendre.. J'ai relu les mails et la lettre que tu m'avais envoyé, tu avais l'air si entreprenant, plein de convictions, de projets en famille..Du dynamisme encore et toujours pour aller au bout des choses importantes de la vie.
On allait bientôt se revoir après quelques années.. et aller grimper un coup ensemble comme tu disais: "il va falloir que ça envoi du gaz!!"
je te laisse t'envoler Philippe, je suis certaine que tu veilles sur nous qui restons ici bas.. Et je retiens une de tes paroles que tu m'avais dite il n'y a pas si longtemps et qui désormais guide mes pas: "il ne faut pas faire les choses dans une demie mesure mais les vivre pleinement"
je ne t'oublierais jamais
Elsa
une ptite roulee apres manger a la grange .pleins d anecdotes que tu nous contais avec la plus grande des passions .merci pour ta convivialite et ton art de transmettre ta passion.
bons vols a toi;;;
Mariette, mes pensées vont vers toi et ta petite Lou. Je ne connais vos noms que depuis quelques heures (votre voyage en kayak publié dans "carnet d'aventure")et je suis ému car votre histoire ressemble à ce que j'ai vécu : perte de mon épouse qui avait 29 ans en 2002 et une petite fille de 4 ans ,Marine qui m'a obligée à revivre.
La vie est cruelle mais belle Mariette! Pour moi elle a repris :j'ai une petite fille de 6mois ,Zoé qui est la vie.
PHILIPPE était la vie. Soit forte pour lui et votre fille.Et Vis !
Gwen
Salut Philippe!
C'étais superbe de travaillée avec toi sur les nombreuse stages...
Comme tu disait en Espagne, ... c'est pas du travaille, c'était de la vacances avec toi!
Chaque foi que les pieds quitte le sol, nous pensons a toi ...
Cette été nous avions prévu une stage vol bivouaque ensemble, tout le monde est triste de ce nouvelle que ce stage est maintenant ...! Nous allons le faire avec toi ! avec ton Philosophie, le plaisir de voler et voyagée !
Chaque foi que les pieds quitte le sol, nous allons penser a toi …
Heureusement nous avons de nombreuse belle article dans les magazine qui font rêver, qui explique les rêvés que toi tu a réaliser, comme ca les nouveaux adeptes du vol libre peux comprendre aussi un peux la joliet-esse que tu a connu dans la vie parapentiste.
Chaque foi que les pieds quitte le sol, nous allons toujours penser a toi …
Courage Mariette et Lou,
Philippe va nous vraiment manquer …
Cris & Claire
Bonjour Mariette,
j'ai lu l'article concernant votre balade en kayak en famille dans "carnets d'aventures", et j'ai été charmée tout au long de l'article : je me disais, "ça pourrait être nous", avec mon homme et notre fille de 1an 1/2, qui aimons tant "itinérer", à pied, à ski, en "vélo charriotte", et qui avons des projets plein la tête... Et puis il y a cette dernière phrase, à la suite de l'article, que l'on aborde avec l'esprit détaché, et qui, d'un coup, vous retourne le ventre, vous anéantit, vous ramène à une réalité si cruelle que vous refusez de la croire... eh oui, "ça pourrait être nous"...
Mariette et Lou, je ne vous connais pas, mais je voudrais juste vous dire que je pense très fort à vous deux, et que je vous souhaite de continuer de vivre de belles aventures, de retrouver goût à la vie, comme Philippe l'aurait sûrement souhaité.
Salut Mariette, on pense souvent à vous.
Alexis, Charlotte, Dolma et Dune
Philippe, mon petit frère, mon ami,
Deux mois viennent de passer.
Deux mois de douleur, de questions sans réponse, de silence, d'absence, de larmes, de colère, de haine contre cette fatalité.
Deux mois à guetter le moindre signe de ta part, depuis un autre monde, à vouloir te savoir en paix et heureux là où tu es.
Quelle injustice ! Tu aimais tellement la vie. Pourquoi toi ?
Philippe, tu nous manques tant.
Philippe, stp, invite-toi dans nos rêves pourqu'au petit matin, nous soyons réconfortés, prêts à affronter une nouvelle journée.
Ton frère Eric qui t'aime.
Philippe, mon oncle,
Pas un jour passé sans penser à toi, tu vis dans mon coeur et dans l'esprit de chacun de nous.
Tu vis aussi dans le scintillement de la neige qui blanchie le sommet de nos montagnes, de tes montagnes.. Dans les brises matinales, dans le soufle de cette vie qui continue malgré tout.
C'était il y a deux mois et deux jours et je ne veux pas y croire. J'ai commencé la lecture du livre que tu aimais beaucoup, le léopard des neiges, il m'enmène dans un autre monde et te fais revivre, à ma manière, un peu chaque jour depuis ton absence..
Donnes nous encore un peu de toi, qui comble ces horizons si lointains à mes yeux..
une grosse pensée à toi Mariette, à toi petite Lou et à toi papa
Elsa
C'est la lecture de l'article sur votre périple en Croatie qui m'a donné envie d'en faire de même avec ma famille....Là bas sur l'Adriatique, c'est sur nous aurons une pensée émue pour vous!
Lily(7ans)
Chrystelle
Thierry
De retour de Chine, j'ai trouvé bien des messages dans ma boite dont deux de Bruno....
Si le dernier me rejouit, un million de visiteurs!! Quelle tristesse à la lecture du precedent, relatant le depart de Philippe.....
Nous nous sommes croisés avec Philippe, grâce à Bruno, sur le site de Blankonthemap. Quelle découverte, que de rêves Philippe a laissé entrevoir à un simple marcheur....Difficile de s'exprimer. Nous souhaitons vivre nos passions, l'engagement est parfois extréme alors que dire à ceux qui restent.
Je les remercie de nous laisser partir et de nous permettre de vivre nos passions.
A bientôt sur un sentier Philippe, quant je verrai passer un aigle, un condor, ce sera certainement toi.
Christian
Un ange...
Je vais vous raconter mon histoire;
Elle a été pleine de gloire.
Je suis un homme aventurier
Ce que j'aime c'est la liberté,
Mais encore plus ma famille
Là ou mes plus beaux souvenirs fourmillent.
J'adorais être en parapente,
Avec lui j'espérais que chaque minutes soient plus lentes.
Car c'était vraiment dans les airs ou j'étais heureux,
En vol bivouac avec ma famille c'était encore mieux.
Malheureusement la mort est venue et je n'est pu la faire fuir,
On ne peut pas empêcher l'imprévisible de se produire.
Jetez le chagrin dans un trou,
Car il pourrait engloutir n'importe lequel d'entre vous.
Dans les coeurs je vis au présent,
Car c'est là ou je serais toujours vivant.
Quand j'étais en forme on aurait dit que je pouvais voler,
Sans que des cordes me retiennent de tomber,
Pour moi,réjouissez-vous au mieux,
Car maintenant je le peux...
Une grosse pensée pour toi Philippe, et plein de courage à ta famille.
Je vous embrasse Lou et Mariette.
Arnaud
Triste journée de neige revêtue... voilà un an Petit Frère que tu nous as quittés nous laissant bien démunis pour ce long pèlerinage où il a fallu éprouver chaque saison sans ta présence ; pas un jour sans penser à toi, cueillir ici et là quelques pensées de tout ceux qui t'ont aimé, admiré, compris, rencontré... Aujourd'hui, poursuivre le chemin en empruntant à ta philosophie , quelques sages principes comme l'extrême simplicité qui faisait de toi un homme libre. Désormais, pour toujours tu m'accompagnes, et dans nos coeurs tu demeureras. Puisses-tu de là-haut, dans cet autre temps être fier de Mariette et de ta petite Lou si courageuses.
Ta grande soeur, Muriel
ça fait un an l'ami...
je pense à toi, en cette triste période anniversaire. Combien de fois cette année ai-je eu envie de t'appeler pour te parler d'un projet de vol bivouac? Combien de fois ai-je imaginé te croiser au déco sud en arrivant sur le plateau? Combien de fois ai-je survolé cette combe, foutu combe, en pensant à toi?
ça fait un an l'ami...
Je pense à ta famille, que je ne connais pas, qui a vécu cette année de deuil. Je pense à tes deux filles, certainement très courageuses, elles peuvent être fières de leur papa. Je pense à ta femme pour qui les mots doivent être si futiles en regard des sentiments.
ça fait un an l'ami, tu es toujours présent.
Nicolas G.
Mariette, Lou,
il y a 1 an, j'avais écrit ce texte que je pensais avoir mis en ligne... mais comme il ne l'est pas, je le recopie aujourd'hui. Vous êtes toutes les 2 au coeur de ma vie, et vous pourrez toujours compter sur moi.
Votre amie, Marinette
Histoire de lettres
A l’école, tu apprends les lettres de l’alphabet, c’est bien ça Lou ?
Alors avec les lettres de PHILIPPE, je vais te parler de ton Papa.
Le premier P, c’est celui de Passionné et de Parapente
Sais-tu pourquoi ton Papa est le plus grand des papas ? Et bien c’est lui qui volait le plus haut, presque aussi haut que les plus hautes montagnes de la planète. En Himalaya, lors de ses vols bivouac il volait à plus de 7000m d’altitude, c'est-à-dire trois fois plus haut que les montagnes que tu vois de chez toi ! Ton Papa était passionné par l’aventure dans la nature.
Le H, c’est celui de Humilité car Philippe restait humble tout en réalisant des exploits extraordinaires. Il était un grand aventurier qui aimait découvrir le monde, et pour que les voyages soient merveilleux, il se déplaçait comme les oiseaux, sous une aile géante, de toutes les couleurs.
Le premier I est celui de Intimité, c’est ton papa à toi, et tu as des souvenirs secrets avec lui qui t’appartiennent pour toujours. Tu te souviendras Lou de ces aventures intimes avec Ton Papa et ta Maman : en kayak de mer, en randonnée en montagne, sur les pistes de ski, lors de vols en parapente tous les trois sous la même voile…
Le L est celui de Liberté, car ton Papa voulait toujours rester libre de faire ce qu’il voulait, quand il le voulait, et où il voulait… Le vol libre était sa passion.
Le deuxième I c’est pour Initier. Oui, il voulait que sa petite Lou sache faire plein de choses comme lui, que tu sois débrouillarde dans la nature et dans la vie. Tu es une merveilleuse aventurière grâce à lui et grâce à ta Maman Mariette. Vous continuerez toutes les deux à réaliser de belles aventures, et ton Papa sera fière de toi.
Le deuxième P, c’est celui de Performant. Il aimait gagner, il courait vite, et grimpait bien, il volait comme un oiseau, il skiait des pentes raides, il lisait beaucoup pour connaître plein de choses. C’était un battant qui savait se surpasser !
Le troisième P, c’est celui de PAPA : même si tu ne peux plus le toucher, le câliner, il est toujours TON PAPA. Moi je pense qu’il a rejoint les étoiles, et tu sais, les étoiles elles brillent éternellement et ne disparaissent jamais. Ton Papa est toujours quelque part dans le ciel. Son regard est magique. Il te verra grandir quand toi tu ne le vois pas.
Le dernier E, c’est celui de Energie. Cette belle énergie guidait Philippe dans sa vie pour accomplir ses exploits. Cette même énergie coule en toi Lou. Il aime sa petite Lou qui lui ressemble beaucoup. A chaque fois que tu penseras fort à ton Papa, il t’aidera et sera toujours dans ton cœur avec toi.
Marinette
Tu nous rappelles a nous simples mortels que la qualité de la vie doit primer sur sa durée.
Si chacun de nous sur Terre avait la garantie de ne vivre qu'une partie de ce que tu as vécu et ressenti, ça serait énorme ...
merci encore Philippe,
Baboune,
Je fais partie de ces belles montagnes, j'ai aussi la tête dans les nuages, mais avec un appareil photo, ou par le regard qui accroche obstinément, le vol des parapentistes.
Je suis du " plateau " et de la vallée.
Qui, passionnés ou enfants du pays ne connaissait pas Philippe Naudet, d'une manière ou d'une autre?
Sa passion, ses aventures, son destin...
Aujourd'hui, je suis de nouveau touchée, deux aigles royaux suivent les courants aériens ensemble depuis quelques jours pour l'éternité !!
Christophe s'est envolé lui aussi. Loin. Dans ce grandiose paysage
Sa grande fille est comme toi petite Lou. Je le sais.
Petit Frère,
Trois ans demain que tu es parti et que tu ne reviendras pas nous compter ton plus grand voyage.
Bon sang que tu me manques.
Je donnerais n'importe quoi pour revenir trois ans en arrière et t'empêcher d'aller voler demain, même s'il fallait te ligoter et mettre en mille morceaux cette maudite voile.
Tristesse tristesse je pense à toi Philippe.
Eric.
salut Philippe
qui aurait cru que de décoller des minuscules collines du beaujolais, te mettrai sur le chemin de l’Himalaya ?
la bute de oingt te permettrai de prendre de la hauteur entre deux fournées de pain de "chez paul"
En mangeant le pain de Paul, en décollant des mêmes endroits, inchangés, je pense à toi et revoie briller l'étincelle de tes yeux quand tu parlai de tes randonnées aériennes.
Et si...si seulement...mais il n'y a rien à faire. Il y a 4 ans que cette idée, si cruelle qu'elle soit, est venue s'installer.
Je n'aime tellement pas ce sentiment d'habitude de te savoir parti. Les jours s'échappent si vite. Reviens dans mes rêves Philippe,
tu me manque.
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